Hauvent

• 1096

  Création de Hauvent

  Depuis une trentaine d’années, les Imblevals cherchent de nouvelle terre où s’installer, ils possèdent encore de nombreux soldats, suivants et anciens chevaliers. Les recherches sont longues, et pendant un temps infructueuse. La famille passe de ville en ville, là où la noblesse locale veut encore bien les accueillir, faisant leur possible pour y propager leur influence. Finalement, Les Imbleval trouvèrent un support chez les Elentari : ils firent pression sur des maisons mineurs, basées autour des Mont-Griffu, pour qu’ils cèdent leurs terres et prêtent allégeance aux Imblevals.

  Après quelques années, à force de duels, imbroglios politiques et machinations, la famille qui possédait autrefois Hauroy, avait un nouveau foyer : Hauvent.

• 1127

  Retour des Chevaliers du Ciel

  Hauvent prend forme et les Chevaliers du Ciel retrouvent leur puissance d’antan. La ville devient rapidement un bijou d’architecture, aussi bien conçue pour les Hommes que pour les Hippogriffes. De grands mages d’Ekho seront affiliés à cette tâche et construiront d'immenses tours défiant le ciel, liées par des ponts de cristaux, rendant la cité presque imaginaire, toute droit sortie d’un autre monde. Dès lors, le lieu attirera moult voyageurs et verra sa population augmenter dans les décennies suivantes.
• 1152-1155

  Ordalie du Prairial

  Le temps s’écoule et quelques familles, menés par les Imblevals, retournent à leurs terres d’origines, se sentant lésés d’avoir perdu leur première possession où leurs ancêtres étaient autrefois maîtres. Ils font alors face au Troisième Roy d’Hauroy et demandent en duel les plus fidèles guerriers des De Laurent pour leur prouver que la suprématie du ciel est de nouveau maîtresse.

  Ne pouvant refuser un tel duel d’honneur, Carmella De Laurent, épéiste de renom et Esteban de Laurent, cavalier émérite, sont envoyés en duo pour affronter les Imblevals. Du côté de la famille de Hauvent, c’est le couple Magdalena et Luis qui sont choisis.

  Le duel prendra une tournure inattendue et un véritable tournois sur trois jours aura lieu : “L’Ordalie du Prairial.” Ce nom deviendra une véritable fête au Printemps, car il s'agit d’un tournant majeur dans l’Histoire de la Nation.

  Dans le même temps, galvanisés par la victoire Imbleval, des centaines de membres de maison mineur pro-Imbleval, défient en duel des membres des maisons mineurs pro-De Laurent. Les morts se comptent par centaine, des années de domination De Laurent son bafoués en quelques jours.

Traditions

Les Démonstrations des Quatres

Depuis l’alliance rédigée entre l’Archipel d’Ekho et la ville de Hauvent, il est coutume de célébrer cette union via les “Démonstrations des Quatre”. Chaque saison, des Mages et des Chevaliers du Ciel sont conviés à participer à des spectacles grandioses sur le thèmes des saisons et des éléments. Ekho fait déplacer les espoirs de sa nation, bien souvent des pupilles ou des magiciens apprentis qui ont un grand avenir devant eux. De leur côté, la famille Imbleval et d’autres noblesses font participer leurs jeunes cavaliers émérites.

Ces alliances jeunes mais prospères, du ciel et de la magie, se donnent alors à des représentation spectaculaires qui font se déplacer les voyageurs du monde entier.

Hippogriffes tournoyants dans des cercles de feu invoqués, brises magiques qui emportent sans efforts les cavaliers du ciel, transformation du terrain et voltige… Pas une seule seconde de ces démonstrations n’est à manquer, fruits d'entraînements acharnés.

Bien souvent, les mages comme les cavaliers du ciel font tout pour participer à la Démonstration des Quatres, qui offre presque toujours un billet vers la gloire et la prospérité.

L’Hippogriffe Rouge

L'Hippogriffe Rouge est une Légende. On raconte qu’à l’âge de la découverte de ces animaux majestueux, qui gouverneraient le ciel, on découvrit une seconde race, mise en retrait à cause de sa petite taille mais tout aussi fascinante : Les Phoenix. Il s’agissait d’oiseaux semblables à des aigles, couverts de feu et pouvant se régénérer à volonté, si bien qu'ils étaient immortels.

Nul ne sait si ces animaux grandioses existent bels et bien de nos jours mais beaucoup de rumeurs circulent comme quoi des scientifiques malveillants et bien trop curieux, forcèrent l’accouplement de ces deux espèces surpuissantes : Un Hippogriffe et un Phoenix. De cette union impensable vint une nouvelle créature qui défiait la force des Dieux : Un Hippogriffe au plumage de rouge comme les braises, immortel et capable de cracher du feu. Certains racontent même que les Dragons viendraient de cette union !

On parle de nos jours d’un Hippogriffe de légende, qui sillonnerait les Mont Griffus et qui chercherait vengeance contre la famille qui l’aurait engendré. Ses apparitions seraient fugaces et signes de mauvais présage. “Celui qui voit l’Hippogriffe Rouge verra sa famille se teindre de Pourpre.”

Au fil des générations, cette croyance se répandra sur tout le territoire Haurien.

Zones d'intérêts

Les Pics de Haut-Vol

Aux pieds des Monts Griffus, les Pics de Haut-Vol sont les seules parties de la montagne accessibles à pied par les Hauriens. Il s’agit toujours de postes de guet, de zones de chasse ou encore de pâturage pour les moutons… mais depuis l’apparition des cavaliers du ciel, les Pics servent également de lieu parfait pour le premier envol !

Jeune recrue, cavalier ou apprenti, les Pics de Haut-Vol sont autant une épreuve terrifiante qu’un immense premier pas dans la vie active d’un cavalier du ciel. Il est en effet coutume, pour les Hauriens de subir des brimades dans le but d’initier en cet endroit hors du commun : Les Pics les plus élevés du monde.

Nul ne peut se vanter d’être chevalier du ciel s’il n’a pas déjà sauté en Hippogriffe depuis les Pics de Haut-Vols ! Parcouru par de puissants courants, cette zone de haute altitude est un couloir parfait pour descendre les Monts Griffus sans grand effort, et est donc presque sans danger, même pour un cavalier peu expérimenté. Mais ce sont les apparences de ce lieu qui tétanisent bien souvent les recrues… Un vide profond, parcourut de brume mouvante et renfermant des cris terrifiants.

Il s’agit là de l’épreuve la plus connue des jeune cavaliers, souvent organisée par les plus âgés des promotions. L’ironie veut que ce n’est pas la descente la plus dangereuse, mais bien la montée ! C’est pourquoi la plus grande partie des professeurs refuse catégoriquement cette pratique, dire “barbare” et “inutile”.