Lumedhels

De Anskylvia
Aller à : navigation, rechercher


Description physique

Moon godlkike By AnnaHelme .jpg


Les cornes

Première disparité flagrante chez les Lumedhels, les cornes sont aussi le détail qui les distingue des autres ethnies fantastiques d’Anskylvia. Particulièrement mystérieuses, que ce soit au sein de leur propre race ou face aux autres, les cornes Lumedhelles sont, semble-t-il, reliées à la magie. D’abord minuscules à la naissance, elles poussent tout au long de leur vie et prennent des formes différentes. Elles vont de la corne unique à trois paires maximum, en pointe, enroulées comme celles des boucs, avec des excroissances comme les cerfs, en iroquoises, ou encore étirées comme des antennes… nul n’a jamais vu des cornes ressembler à celles de son voisin, véritables distinction de l’être.

Nul ne considère ces cornes comme des moyens de défenses ou d’attaque : trop peu pratiques à contrario de certains animaux. Les Lumedhels voient ces membres comme des espaces réservés à l'apparat et de véritables fiertés physiques à montrer au monde. Bijoux, colliers, voiles, Mehndi… tout est prétexte à couvrir ses cornes en fonction des saisons, des fêtes ou des envies pour les mettre en valeur le plus possible.

La peau

Cornes Lumedhelles.jpg


La Peau des Lumedhels pourrait être dite bronzée, à tort. Teinté d’une nuance grisâtre, elle peut tendre jusqu’au pâle violet, et bien plus rarement vers le bleu, toujours dans un ton maladif et terne. Lors d’une vive colère ou d’un effort physique important, la peau tend vers un rose pastel, alors que les marques de coups ou les bleus apparaissent en violet plus criards ou en noir. Cela est dû à leur sang, qui au lieu de tendre vers le rouge pour la grande majorité des espère, vire au rose pâle à faible dose et donc au violet / noir en grande quantité. La peau des Lumedhels n’accuse aucune modification face au soleil et ne bronze pas.

Les Oreilles

Reliques de ce qui semble être d’origines elfiques, les Lumedhels possèdent comme leur voisins, de grandes oreilles qui s’allongent au fil de leur existence.

Taille et corpulence

Les Lumedhels ne possèdent pas les traits de leurs voisins les elfes en ce qui concerne la taille. Un Lumedhel mâle mesure en moyenne entre 1m70 et 1m85, tandis qu’une Lumedhelle mesure en moyenne entre 1m60 et 1m75 maximum. En revanche, la corpulence de ces êtres est très majoritairement élancée et fine. Que ce soit naturellement ou biologiquement, il est très rare qu’un Lumedhel soit épais ou musclé.

Longévité

Lumedhel 0 - 10 10 - 15 15 - 60 60 - 100
Humain 0 - 10 10 - 15 15 - 40 40 - 70

Il a été observé que les Lumedhels vivent légèrement plus longtemps que les humains. Cela n’a que très peu d’impact sur leur vie en général vu que cela ne concerne pas leur croissance, similaire en tous points avec celle les Hommes. Seules les dernières années de leur vie s’étalent davantage sur le fil de l’existence.




Relations avec le monde extérieur

Nation Kendalienne

En conflit depuis la bataille de 1210 à la Passe de la Ghoule, les relations entre les Lumedhels et les Kendaliens ne se sont jamais vraiment stabilisées. Sans être officiellement une guerre, les Kendaliens font des pieds et des mains pour ne laisser sortir aucun Sabran de leur territoire, installant depuis des générations des avants-postes dans les régions du sud. Il est quasiment impossible pour un Sabran de sortir, encore moins pour un Lumedhel, ces derniers étant sauvagement attaqués, vus comme de véritables monstruosités et vendus à prix d’or dans les marchés d’esclaves. Loin des lignes de front et des champs de bataille, les villes comme les villages peinent à imaginer les élucubrations fantastiques rapportées par les soldats. Nul ne croit vraiment à l’existence des Lumedhels et pensent plutôt que des tribues indigènes et animales foulent ces terres désertiques… ou juste des rumeurs exubérantes.

Nation Citemaréene

Si ce n’est en 1215 avec l’achat massif de prostituées Sabranne afin de survivre à la décimation de la peste de Citemare, la Nation Sabranne demeure fermée à l’ouest. Malgré cette transaction, les Citemaréens n’ont pas connaissance de la race Lumedhelle, parfaitement dissimulée sous le biais de lettres ou de messagers humains. Depuis, Citemare, comme les autres villes portuaires, pensent la Nation Sabranne Humaine, libre et en proie aux violences Kendaliennes… ce qui n’est pas si loin de la vérité. En outre, nul n’imagine le véritable visage des Lumedhels, ces derniers préférant garder leur anonymat racial, pour ne pas attirer plus de curieux.

Nation Haurienne & Royaume du Nord

La Nation Haurienne, comme les Royaumes du Nord, n’ont aucune connaissance de la Nation Sabranne, si ce n’est des récits fantasmagoriques ou des légendes. De nombreux explorateurs renient même l'existence du continent, pensant à une terre imaginée de toutes pièces par les Kendaliens pour attirer les peuples vers l’est.

Nation Elfique

Les elfes, trop occupés à se cacher et à résister pour se concentrer vraiment sur autre chose n’ont aucun connaissance ou presque de l’existence des Ludmedhels. Similaires sur certains aspects physiques, ils tendent toutefois à accorder un peu plus de crédit à l’existence d’une telle ethnie, sans toutefois chercher à en éprouver la véracité, concentrés sur des batailles bien plus urgentes.


Les Lumedhels et les autres Ethnies

La plupart des ethnies n’ont pas connaissance de l’existence des Lumedhels. Les Humains y voient des chimères inventées de toutes pièces, certains Kendaliens, très rares, les voient comme des animaux légendaire, vendables à prix d’or, tandis que les elfes ignorent complètement leur existence. Seuls les shéons portent un intérêt tout particulier à cette ethnies mystérieuse, du fait d’une légende qui circulerait depuis plusieurs générations au seins des camps de Réfugiers, Clan du Crépuscules et autres regroupements disparates. En effet, il paraîtrait que les Lumedhels connaissent l’existence d’un remède pour annihiler la malédiction des shéons. Peu d’oreilles prêtent d'intérêt à ces rumeurs… mais cela suffit à certains pour traverser les territoires dangereux des Kendaliens jusqu’aux frontières du désert afin d’y trouver une vérité.




Aléas de la Lune

Blue demoness By axxxa06 .jpg


Le Camouflage Nocturne

En plus de certains traits physiques spectaculaires, les Lumedhels se relèvent plus particulièrement encore lorsque que l'astre solaire disparaît. Appelée “Elfes des ombres” à raison, cette ethnie voit son plein potentiel être atteint la nuit.

Le Camouflage Nocturne, ou “Tumwih” est un état surnaturel qui survient lorsque les rayons de la lune entrent en contact avec le Lumedhel. A cet instant, la peau de l’elfe gagne en translucidité : la lumière traverse le corps de manière diffuse, sans pour autant le rendre tout à fait transparent. On ne distingue pas correctement ce qui se trouve derrière.

Il s’agit d’un camouflage utilisé par certains animaux, renforcé ici par la peau foncé des Lumedhels, qui une fois sous couvert du Tumwih, deviennent très difficiles à repérer dans la nuit.

De plus, outre le camouflage, on note une prédisposition de l'ethnie à être discrète, dans le fait de faire taire son souffle, de s’immobiliser presque parfaitement ou encore de ne faire qu’un avec l'environnement qui l’entoure. Cela est particulièrement utile dans les escarmouches, les vols ou encore la chasse, qui permet de prendre en traître leur adversaire ou se cacher.

La Transcendance Lunaire

Chasser, dérober et se fondre dans les ombres est un art pour les Lumedhels… mais il existe une contrepartie très précise à ce don de camouflage : la Transcendance Lunaire.

Telle l’autre face d’une pièce, là où un Lumedhel peut pratiquement disparaître dans la nuit, il est absolument immanquable les nuits de pleine lune. Lorsque l’astre lunaire est visible à son maximum, les cornes des Lumedhel se mettent à se gorger de lumière. Ces dernières deviennent scintillantes et procurent une douce lumière argentée qui éclaire à la puissance d’un petit braséro : suffisamment pour voir très correctement de nuit.

Ce n’est pas tout. La peau du Lumedhel devient cette fois ci opaque et absorbe la lumière. Des constellations se mettent à nimber son épiderme, formant une véritable fresque ou les étoiles, nuages et poussières se déplacent. Cela est d’autant plus visible sur la chevelure de la créature qui devient presque fantomatique ou encore les yeux du Lumedhels qui perdent tout détail pour se noyer dans une seule et unique couleur bleutée miroitante.

Nul n’a d’idées raisonnables à fournir face à ce phénomène. On spécule que le camouflage nocturne viendrait des cornes du Lumedhels, qui, à force d'emmagasiner de l'énergie pour se rendre leur peau translucide et se camoufler, devraient relâcher cette dite puissance pour ne pas faire entièrement disparaître son hôte. L'énergie se relâcherait alors sous la forme de lumière au contact de la lune, qui semble aussi être un acteur principal de la métamorphose.

Ces hypothèses ont vu le jour après avoir enfermé des Lumedhels dans des pièces sans lumière solaire ou lunaire pendant des jours. On remarque que le camouflage semble alors moins efficace et la lumière des transcendances moins importante… néanmoins, les lois n’ont pas permis de pousser ces expériences plus loin. Il est donc difficile de postuler clairement.




Traditions et Mœurs

Mode Vestimentaire

Les bijoux et les pierres précieuses

Lumedhel mâle.jpg


Dans un univers ou même les classes les plus pauvres ont l’habitude de porter des bijoux et des parures, c’est tout un monde économique qui se reforme autour des minerais et des pierres précieuses.

Les classes basses portent bien souvent des bracelets de chevilles ou de poignets ou au minimum des boucles d’oreilles, hommes et femmes confondus. Les bourgeois se parent également de colliers, de bagues et de ceintures en bijoux. Et enfin, les personnages les plus aisés vont jusqu’à se coiffer de serre-tête dorés, de couronnes, d’anneaux de bras ou encore de piercings sur le corps.

Les parures ne sont pas à proprement parler des luxes. Ce qui définit la richesse de leurs hôtes est leur nombre et leurs emplacements. Il existe peu de restrictions quant aux types de pierres choisies et c’est bien souvent la Pyrite et l’argent qui sont mis à l’honneur avec les rubis, saphirs, émeraudes ou encore le diamant. Seuls les enfants ne sont pas sujets à ce genres de modes vestimentaires.

Les Couleurs

Les couleurs ont une importance capitale dans le code vestimentaire des Sabrans, tout simplement car cela est lié à leur condition, leur statut ou encore leur humeur. Il est alors facile, d’un simple coup d’oeil, de deviner le métier, la richesse ou l’état d’esprit de la personne que l'on contemple.

On base la distribution des tons sur le spectre des couleurs. Une couleur sera prépondérante et donc dominante sur l’habillage du sabran, suivie de couleurs mineures qu’il pourra ajouter à sa parure :

Rouge / Rose, pourpre et brun : Couleurs des artistes. Orange / jaune et brun : Couleurs des instances religieuses. Vert / Jaune et turquoise : Couleurs des branches scientifiques en tous genres. Bleu / Turquoise : Couleurs des rêveurs. Violet / Bleu et rose : Couleurs réservées aux mages et aux sorciers. Gris / Brun, jaune et beige : Couleurs primaires du désert et donc indispensables aux voyageurs qui comptent parcourir les étendues sableuses tout en restant au maximum camouflés face aux dangers sauvages. Noir : Couleurs réservées aux endeuillés. Blanc : Couleur réservée aux fêtes religieuses ou aux prières communes.

Image : On peut deviner à la parrure de ce Sabran qu’il est préparé au voyage grâce à son châle gris très ample. La pointe de vert offerte par son écharpe note des prédispositions à la science : un médecin de terrain sans doute.

L’art du Mehndi

Chez les Sabrans, le respect du corps est primordial : c’est pourquoi il est impensable de le scarifier par le biais de tatouages à l’encre indélébile. Les Hommes du sud ont un moyen tout autre de décorer leur peau, en plus des parures et bijoux qui luisent déjà sur leur corps : l’art du Menhdi, qui signifie “Marque éphémère”.

Il s’agit d’un tatouage formé à base de plante de henné, réduite en poudre jusqu’à former une pâte et appliqué à l’aide d’un bâton pointu ou d’une seringue sur la peau. Cet art est un véritable métier dans la culture Sabranne et nul ne saurait s’y affairer sans études sérieuses et diplomes officiels.

On retrouve l’art du Mendhi principalement sur les mains, les pieds ou le visage. Quand il se traduit par des formes géométriques très précises et souvent répétitifs, il est appelé Harqûs. Quand il s’agit de motifs à fleurs, en spirales ou encore de décorations rappelant la nature et les animaux, il s’agit d’un Henné.

Ces deux formes sont communes aux Hommes comme au femmes et n’ont de sens que la beauté des dessins, pour sublimer le corps.





Fiche JDR

Caractéristiques Innées

  • Nyctalopie
  • Acrobatie +1
  • Discrétion +1
  • “Camouflage Nocturne” : Permet d’être translucide la nuit.
  • “Transcendance” : Sous la pleine lune, les cornes, les cheveux et la peau se mettent à briller, à luire et à s'illuminer sous la forme de constellations.
Autorisé à la première candidature
Races
Demi-Lumedhel (Humain) Sous réserve d'une très bonne candidature
Demi-Lumedhel (Elfe) Sous réserve d'une très bonne candidature
Titres disponibles
Esclave Oui
Homme-Libre Non