Bortangar Bialès

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Gurbik et Bortangar

Gurbik et Bortangar (Illustration par moi-même lien Insta en bas de page)


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Gurbik et Bortangar sont deux gardes de porte désormais en poste dans la ville de Glaçeporte
Thème musical


Nom: Bialès

Prénom: Bortangar

âge: 35

Corpulence: 1m52 pour 100kg

Lieu de naissance: Bourgade de Marmousset

Nation d’origine: Citemaréene

Classe sociale: Roturier

Affiliation: Anciennement Protecteur de Citemare


PHYSIQUE ET MENTAL

Bortangar est un petit bonhomme grassouillet à la carrure néanmoins forte d’un bon mètre cinquante. Une barbe longue peu entretenue, de gros sourcils broussailleux ainsi qu’un large nez rougi par des années de beuveries sont autant de points reconnaissables sur son visage buriné et marqué par le soleil.

Son apparence trapue et sa taille laisse à penser qu’il n’est pas adroit, ce qui est bien souvent vrai lorsqu’il se retrouve en état second, ceci dit le bougre possède une extraordinaire endurance physique et lorsqu’il y met du siens peu de chose peuvent le faire bouger de son poste. De même son mental loin d'être d'acier force le respect ne baissant jamais les bras sauf à la dernière minute par ce que "on sait jamais".

Toujours accompagné de son fidèle camarade Gurbik Bortangar est, À l’inverse de son compère, bien moins adroit avec ses mains il est la force calme et stoïque du duo de Citemare.

Le petit soldat est avant tout un bon vivant préférant se la couler douce et profiter des boissons et de la pitance locale dès qu’une occasion se présente. Ceci dit Bortangar est un homme de main des plus fidèle et, ayant un passé de soldat, il ne quittera son poste et sa mission sous aucune condition. Pas intelligent pour un sous le bougre n’a pas vraiment d’objectif à long terme ni même de rêves auxquels aspirer, à tel point qu’il en deviendrait presque personnage secondaire de sa propre existence si il n’avait pas toujours à ses côtés son fidèle camarade Gurbik.

Rencontré lors de ses jeunes années dans son village natal de Marmousset une amitié sincère et indestructible à fini par se forger entre ces deux hommes atypiques. Prenant la vie avec ironie et légèreté ce duo de soldat passe tellement leur journée côte à côte qu’il est difficile de s’intégrer parmis eux tant leur références au passé et leurs histoires incessantes n’auront ni queue ni tête auprès d’un nouvel auditeur.

Bortangar à presque de tout temps travaillé en tant que garde de porte, dernièrement c’était son poste chez les protecteurs de Citemare. La patience et l’observation sont donc deux maîtres mots chez notre homme. En revanche ce métier étant relativement calme il est loin d’égaler les autres membres de son ordre au combat n’ayant ni la pratique ni l’envie de s’améliorer et, sans doute, préférant jouer de son statut et de sa voix rauque pour intimider ses vis à vis.

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FRISE CHRONOLOGIQUE

Musique d'ambiance

1384-1393 Naissance :

Bortangar est né dans une minuscule bourgade du nom de Marmousset situé au sein de la nation Citemaréenne le long du fleuve entre la porte de la ruine et la mégalopole portuaire. Né dans une famille de berger et prédestiné à le devenir à son tour en grandissant Bortangar vécu une enfance qui ne lui laissera pas vraiment l’occasion de se faire de grandes aspirations concernant sa vie futur.

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1394 Rencontre avec Gurbik:

Sa jeunesse jusqu’à ses dix ans n’a rien de bien spéciale, bien nourrit par ses parents le jeune homme s'octroie déjà à son âge un sacré tour de taille et une carrure qui va avec grâce au quotidien d'un véritables paysan. Un évènement majeur va pourtant faire basculer la vie du garçon.

C’était un après-midi de Thermidor, une journée de labeur comme une autre pour le jeune homme. Bortangar s’adonnait à la fabrication de fromages de bique sous les apprentissages de son paternel, un travail que le jeune garçon n'appréciait guère pour tout dire. Tandis qu’il devait déplacer une large meule de fromage vers la cave le petit garçon grassouillet trébucha faisant rouler le fromage le long de la vallée en contrebas de sa ferme familiale. Au quart de tour le jeune homme s'élança à la poursuite de son travail de peur de subir le courroux de son père. Il traversa alors la forêt en pleine pente, manqua à de nombreuses reprises de se manger une racine ou une branche et, tandis qu’il approchait de la sortie du bois au bas de la vallée, il perdit son équilibre. Le garçon commenca à rouler de plus en plus vite vers la clairière et fut propulsé vers une barrière en bois.

Il n'eut à peine le temps de chercher son fromage que quelqu’un l'interpella vivement. Juste à côté de lui un garçon de son âge bien plus malingre que lui semblait lutter pour retenir un portique en bois.

“-Hey toi là! Aide moi mon troupeau veut s’faire la malle!”

C’est alors que le petit gras du bide réalisa le beuglement des chèvres du champs voisin étrangement agglutinées vers la sortie du champ qu’il n’avait sûrement pas entendu plus tôt perturbé par sa chute. Ni une ni deux Bortangar se releva et se projette contre le portillons. Comme un roc sur sa position les chèvres eurent beau forcer rien ne fît bouger l’épais Bortangar. Après quelques minutes de chahut elle finirent par déclarer forfait et se remirent à brouter l’herbe nerveusement tandis que l’autre garçon soupira.

“-Pfou! La vache tu m’a sauver la vie elle ont pris peur lorsque l’une d’elle s’est reçue une énorme meule de fromage dans la tronche y’a pas une minute. Dit donc on peut dire que t’est fait pour garder les portes toi hein?”

Bortangar marqua un temps d’arrêt, c’était le premier compliment depuis bien longtemps que le petit gros recevait. Il le prit comme une promesse d’avenir au pied de la lettre.

“-Ah.. heu Ouai..ouai j’espère bien le devenir.”

L’autre arqua un sourire complice.

“-Alors toi aussi tu veux devenir un garde! On a un bon point commun. Moi c’est Gurbik je suis de la ferme voisine.”

Les fermes de la région était suffisamment espacées pour que les deux jeunes hommes ne se soit jamais rencontrés auparavant et pourtant un complicité allait naître de cette rencontre des plus hasardeuses..

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1399-1403 Rêve d’Avenir :

Inséparable les deux jeunes fermiers forment désormais un véritable duo infernal dans la bourgade de Marmousset. Gurbik fier d’avoir trouvé quelqu’un avec qui partager son rêve de devenir soldat s'entraîne jour après jour avec Bortangar au maniement d’armes de fortune trouvées dans leurs fermes respectives, faucilles, marteau tout y passe. Leur passes d’armes se font entendre partout en ville tant et si bien que le jour de leur quatorze ans le récemment nommé bourgmestre de Marmousset dénommé Gibus fait venir les deux garnements à sa demeure et leur propose un rôle à jouer dans la défense de la dites bourgade. Idéalement placée défensivement et étant sous la protection de l’imposante Citemare voisine, la bourgade n’avait aucun soucie à se faire côté sécurité mais il s’agissait plus là de canaliser les pulsions des deux jeunes garçons qui risquait plus qu’autre chose de troubler le quotidien du petit village.

Les deux reçurent pour ordre de garder la porte principale de la ville, une simple allée plus fréquentée par les poules en libertées que par les habitants de la zone trop occupés à gérer leur champs et leur troupeaux. Le duo trouva ses aises assez satisfait de quitter leur avenir fermier. Chacun d’eux possédant une large fratrie leur famille les laissa faire sans s’interposer.

Dans cette même période où l’on les laissait tranquille le duo s’essaya à l’alcool qui allait devenir un de leurs péchés commun. Subtilisant par ci par là dans les réserves locales les deux énergumènes s’enfilait ce que bon leur semblait sur le temps de leur garde, une habitude qui ne passa pas inaperçue bien longtemps au vu de leur état le soir venue.

Leur petit manège ne durera qu’un temps. Un an après leur engagement auprès de Gibus la communauté de Marmousset les incita à grands coups de bâtons et d’injures à quitter le village. Devenu malvenue dans leur propre patrie le duo décida alors de continuer ailleurs leur situation de garde de porte.

Voyageant de bourgade en bourgade sans jamais trouver un poste vacant pour leur affectation il avançaient vers l’est. Vivant péniblement et dormant parfois même dans des terres sauvages, oú ils avaient appris à installer un bivouac de fortune, il leur tardait de trouver un endroit où poser bagages. Cette vie de route pris fin un peu moins d'une année après leur départ de Marmousset. Il finirent par atterrir non loins des portes de la grande citée portuaire.

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1404-1410 Citemare :

Musique d'ambiance

Dès leur arrivé aux portes de Citemare les deux énergumènes rencontrèrent ce qui semblait être, pour eux, des modèles. Deux garde des Sentinelles de la ville, des Triantes, les fiertés de la grande cité marine. Il était posté, stoïque tel un second mur devant les rempart de cette glorieuse cité incitant à s’arrêter chaque passant suspect pour une fouille à chaque aller et venue. Ce sont les yeux plein d’étoiles que les deux jeunes demandèrent à rejoindre leur ordre.

Le gradé toisa du regard le petit gros et son ami grand et maigre se retenant de pouffer de rire pour mieux garder sa prestance. Il reprit une grande respiration avant d’envoyer les deux vers le siège de la guilde en ville. Ce n’est qu’après que les deux hommes ait fait leur premiers pas dans la mégalopole portuaire que le rire des deux gardes se fît entendre. Il fût bien vite recouvert pas le brouhaha incessant des rues bondées de Citemare.

La cité dépassait de loin les espérances des deux paysans qui y mettait les pieds pour la toute première fois, c’était sûr pour eux, leur avenir ici allait être radieux. Les deux compères arrivèrent en soirée à la caserne locales bien plus par chance qu’autre chose, étant incapable de trouver leur chemin dans les dédales.

à force de coups sourd sur la porte un des Protecteurs fini par les faire rentrer dans le bâtiment. Un entretien peu bavard avec ce dernier leur permit d’intégrer le prochain lot de recrutement au sein de la guilde, il fallait dire que le rang de Protecteur assurait respect au sein de la cité.

Loin de s’attendre à la moindre difficulté en arrivant au terrain d’entraînement quelques jours après les deux bougres furent pourtant anéanti par les exercices sans pitié imposer aux recrus cherchant à rejoindre la prestigieuse guilde. Incapable d’atteindre le niveau requis ils furent refusés aussitôt. Dépités Bortangar commença à se dire qu’il allait devoir rentrer à sa ferme queue entre les jambes mais sous les encouragement de son camarades tout autant à bout de souffle que lui ils décidèrent de ne pas abandonner leur objectif dès le premier obstacles.

Plusieurs années passèrent à Citemare pendant lesquelles les deux aspirants s'entraînaient sans relâche participant à chaque sessions de recrutement accumulant échec sur échec. Ayant trouvé un travail de fortune pour subsister ils usèrent de leur savoir faire paysans pour travailler à la taverne locales dans la fabrication de fromage et dans le service étanchant par la même leur soif dès que le gérant leur tournait le dos. Malgré leur incapacité à réussir les examens d’entrés ils furent remarqué par l’un des Dekas en charge des recrutement au sein de la cité. Ce dernier ayant bien en tête le visages de ces deux pégus venu chaque semaine prendre un refus cuisant malgré des effort notable alla leur parler à la suite d’un énième échec.

“-Messieurs, vos visages ne me sont pas étrangers me semble t’il. Voici votre trentième échec quand à l’intégration de notre corp d’armée. Votre ténacité vous fait honneur mais elle ne vous suffira pour nous rejoindre. Vous m’en voyez navré je vais libérer vos places pour la venue d’éventuelles recrues plus à même de réussir.”

Les deux restèrent au sol gémissant de douleur. Seul Bortangar arrivait encore à parler, après une respiration rauque il répondit.

“-M’sieur.. hmpf.. siouplait. On a bosser dur et on a rien d’autre dans la vie qui nous rendrait plus fier qu’d’être des votres! Doit bien y avoir un rôle ou je sais pas une position qu’on pourrait intégrer?”

Le Dekas se masse les yeux affligé, il réfléchit silencieusement tandis que seul les gémissement des deux bougres se faisaient entendre sur le terrain.

“-Oui.. oui il doit bien y avoir une position pour vous deux..”

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1411-1417 Les Protecteurs:

Musique d'ambiance

Deux années se sont écoulées depuis que Gurbik et Bortangar ont intégré le régiment des Protecteurs. Affectés dans une zone désertée du quartier Dé-Traque, l’endroit le plus pauvre de toute la cité, les fraîches recrues prises sous l’aile de la guilde plus par pitié qu’autre chose avait pour mission de garder une des portes reculée de la ville presque jamais utilisé sauf par quelques boucaniers vivant ici. En effet elle donnait presque aussitôt sur des récifs à l’extérieur et sur deux trois habitations et une taverne à côté intérieur. Un endroit où séjournait et oú passait le plus clair de leur temps les deux compères plutôt fier d’avoir intégrés une guilde prestigieuse. Il allait de soi que personne, même au sein de la ville basse, ne considérait les deux comme de véritables Protecteurs. Ils étaient, bien que très ponctuel et sérieux dans leur travail, beaucoup trop enclin à boire lors de leur service.

Leur routine de vie dans la ville basse continua sans trop d’encombres jusqu'à un certain soir de Pluvîose qui allait mettre la vie en l'air...

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1418 le mystère de John Fiddledinger :

C’était un soir de Pluvîose donc, la soirée était déjà bien entamée et les deux compères l’étaient eux aussi, leur tour de garde compromis par une force mystérieuse appelée l'ivresse ils cessèrent de lutter contre le sommeil les gagnant peu à peu. Endormis à leur poste ils ne remarquèrent pas les bruits fracassants se rapprochant d’eux, du moins pas avant qu’une charrette ne casse les lampadaires à côtés d’eux en roulant sur le côté des pavés. Sortis de leur sommeil bien mérité par le bruit fracassant, les deux amis sursautèrent en balbutiant des insultes incompréhensibles à l’encontre d’ils ne savaient pas encore qui. Leurs esprits à peu près recouverts, ils se mirent à scruter la pénombre inhabituelle causée par l’absence des lampadaires. C’est là qu’ils virent à quelques mètres d’eux la fameuse charrette avec ce qui semblait être pour leur vision embrumée un homme. Ni une ni deux nos deux compères ramassèrent leurs armes qu’ils avaient auparavant fait tombé par “inadvertance” et hurlèrent en direction de la charrette d’une voix branlante :

“-Qui va là ?”

La réponse fut cinglante, une flèche hasardeuse sortit de l’obscurité et vint se planter dans le fus de bière “réquisitionné” à un marchand pour cause de marchandise douteuse par Gurbik et Bortangar en début de journée ce qui le perça, le vida et, évidemment, engendra la rage alcoolisée des deux hommes. Sur cette tentative d'agression, ils s’élancèrent à l’allure la plus vive à laquelle ils pouvaient aller et encerclèrent la charrette. Arrivés devant cette dernière, la seule chose qu’ils virent fut la chute comique et ridiculement longue du marchand qui glissa au sol et ne se releva non bien sans mal qu’au bout d’une bonne minute. L’inconnu commence à balbutier :

“-C’est un malentendu, je ne suis pas quelqu’un de suspect je vous jure sur la vie de ma génitrice.”

à ces mots, nos deux gardes se regardèrent droit dans les yeux pendant quelques secondes avant de reporter à nouveau leurs regard vers l’homme qui vraisemblablement était tout autant alcoolisé qu’eux.

Cependant, ce que les trois alcooliques n’entendirent pas c'est que, venant de la brume mystérieuse qui commençait à s’installer autours d’eux, des bruits étranges. Des croassement de corbeau et des poc, poc, poc … qui résonnaient autour d’eux, comme imperceptible par les trois protagonistes de la scène se déroulant devant la porte de la ville.

Une fois le marchand jugé du regard, ils s’avancèrent vers lui, quand soudain, le supposé marchand fourra sa main dans sa chemise au niveau de son téton gauche et commença à faire des vas et viens comme si il cherchait quelque chose ou alors se grattait t’il tout simplement. Gurbik et Bortangar, eux, “savaient” qu’il se préparait à sortir une arme de son habit, sans se poser de questions, ils mirent l’homme au sol et eux-mêmes avec en passant. L’inconnu neutralisé avec succès ils le ligotèrent et se mirent en marche avec lui jusqu’aux geôles de la ville. Arrivés devant la prison, le Triantes qui en était gérant s’approcha du petit cortège et jugea les trois hommes :

“-Encore vous bande de ramassis d’incapable ? Vous voulez quoi cette fois-ci? Je vous croyais à garder l'entrée du bas quartier..”

La réponse pleine de fierté de nos deux gardes qui bombaient ridiculement le torse fut la prochaine :

“-B’soir chef, on a attrapé un homme suspect et après plus grande investigation de notre part nous avons découvert que sous ses airs de marchand tout gentil se cache un dangereux trafiquant d’arme et très certainement un meurtrier récidiviste.”

Le Triantes ayant bien vu l’état des trois hommes ne se fatigua même pas et leurs dirent d’enfermer l’homme voulant simplement que ce duo infernal le laisse tranquille car essayer de leur parler lui faisait très mal au crâne. Sans attente nos deux compères s’éxécutèrent et entrèrent dans les geôles. Arrivés devant une cellule ils prirent l’homme, un par les pieds et l’autre par les épaules et dans un “à la une, à la deux, à la trois” jetèrent l’homme contre les pavés.

“-Oh j’avais toujours rêvé d’faire ça.” Lança Bortangar.

Après cette brève scène, il se tournèrent vers le captif et comme pour le narguer ils lui dirent :

“-Ne t’inquiètes pas ça va bien se passer, bien se passer t’inquiètes pas.”

Tout ça avant de partir hilares des geôles pour reprendre leur poste. Mais un problème vint perturber nos deux amis, leurs armes avaient disparut mystérieusement. Ils se mirent à la recherche des deux lances pendant une bonne heure en faisant des allers et retours sans vraiment savoir où chercher jusqu’à ce qu’ils en aient marre. Ils reprirent donc le chemin des geôles pour quérir une nouvelle arme de service auprès du Triantes en charge. Arrivés à leur destination, une seule chose les attendaient, le visage vide et inexpressif qui leur indiqua les cellules du doigt. Les compères percutèrent et allèrent ouvrir de nouveau la geôle du malheureux en disant

“-Bien s’passer.. t’inquiète pas”

puis récupérèrent leur lances oubliées dans la cellule. Le type bourré haussa les épaules.

“-Hem, ça arrive même aux meilleurs” dit-il

Gurbik et Bortangar, très heureux d’avoir récupérer leur instrument de livraison de justice prirent le chemin pour retourner à leur poste en fanfaronnant devant les quelques passants nocturne qui circulait dans la brume désormais bien présente. La porte était en vue, nos camarades se congratulaient pour leur belle prise de la soirée et s’apprêtaient à fêter ça à la taverne à proximité. Mais une fois arrivé à leur porte, un problème pointa le bout de son nez, le chariot laissé pour compte du marchand s’éloignait au loin remplit d’une cargaison obscure à son bord et accompagné par un bruit pas très caractéristique de ce genre de véhicule … “poc… poc… poc.” Les deux, se lancèrent à la poursuite du chariot et au fur et à mesure qu’ils se rapprochaient, une silhouette se dessinait. Celle d’un homme, avec deux jambes de bois et un corbeau sur l’épaule menant le chariot hors de la périphérie de la ville.

Nos deux protagonistes, en voyant cette homme mystérieux et suspect le prirent en chasse sans aucun problème au vu de la vitesse de marche très lente de l’estropié.

“-Déclinez votre ...euh … identité ouai c’est ça identité” cria Bortangar.

Le cul de jatte de retourna doucement et rétorqua d’une voix rauque étouffée par une quinte de toux :

“-Je suis … John … John Fiddledinger”

Les deux gardes se fixèrent comme pour demander à l’autre si il le connaissait. Gurbik, méfiant lui demande :

“-Que faites-vous avec cette charrette ? C’est une importante pièce à conviction dans notre enquête, écartez vous.”

L’homme ne répondit que par un ricanement court et un croassement de son corbeau avant de se retourner et de reprendre la marche.

“-On fait quoi Bortangar ?” Interrogea Gurbik.


“-Bah j’en sait rien, j’ai soif et en plus il est plus dans notre zone d’juridiction… taverne ?

Nos deux illustres gardes de la porte du quartier Dé-Traque se retournent en souriant comme si le mot taverne leur avait fait oublier ce qui venait de se passer, avant de se diriger vers cette dernière pour une fin de service bien méritée. Pendant ce temps, le chariot disparut dans la brume qui étouffa d’un seul coup les bruits si caractéristiques des jambes de bois frappant le pavé ainsi que les croassement lugubres de l’oiseau sur l’épaule du drôle de gars.

La douce lueur des lumières de la taverne vint alors entourer nos deux compères qui se dirigèrent avec grande impatience à l’intérieur. Mais quelque chose de bizarre les frappa, le bourbier était … silencieux, comme si il n’y avait pas âme qui vive. Intrigués, ils poussèrent la porte pour constater que les soiffards étaient au sol, recroquevillés sous les tables et tremblant pour dieu ne sait quoi. Ils prirent la direction du bar en ignorant les habitués pour constater que le même sort avait frappé le tavernier, derrière son bar en boule.

“-S’passe quoi Dédé ? Vous avez pris l’expression rouler sous la table au pied de la lettre ou quoi ?” Demanda Gurbik.

Le dit-Dédé, légèrement rassuré de voir deux visages familiers se calme juste assez pour pouvoir balbutier :

“-S..Si vous aviez vu les choses qu.. que j’ai v-vu.”

“-Ouai on s’en fout, sert nous une bière on a soif.” rétorquèrent en coeur les deux hommes.

“-P-p-plus d’alcool, tout p...pris, John F-Fiddledinger.”

Sur ces mots, les deux alcooliques en manque furent pris d’une rage sans fin, ils se précipitèrent tous deux le plus vite possible à l’extérieur mais …. il n’était déjà plus là. Frappés par une détresse profonde, nos deux compères ne purent qu’hurler dans la nuit :

“-JOOOOHNNN FIDDDLLLEEEDDDDIIINNGGGEERRRRRRR !” Après cet inciIdent et pour avoir mis au arrêt un honnête marchand et avoir laissé se faire dévaliser une taverne à peine à deux pas de leur lieu de service nos deux compères furent radié de l’ordre des Protecteur de Citemare à tout jamais..

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1419 Départ pour Glaceporte :

Assis dans une taverne du grand port, les regards perdues dans leurs chopines nos deux ex-Protecteurs avait perdu goût à toute chose. Comment cela se pouvait il? Comment un homme tel que lui avait bien pu..? Tant de questions embrouillées leur esprit mais la triste vérité était qu’il n’avait plus de titres, plus de métier et plus de porte à garder. Leur réserves d’argent annonçait déjà la couleur pour la suite de leur aventure. Leur bourses sonnaient vides, toutes deux dilapidées dans l’alcool qui n’aidait au passage pas à mieux faire passer la pillule..

Pendant que les deux bonhommes ruminait leur chagrin, non loin, aux quais un navire bien plus gros que tous les autres contenue à Citemar arrivait au port. A peine venait t’il de s’amarrer que nombres de passant commencèrent à s’extasier.

“-Il est de retour! Des nouvelles de Glaceporte! Le nouveau continent!”

Le nom attira l’attention des deux hommes. Gurbik réagit le premier:

“-Glaceporte.. he? Glace-porte… hmm T’entend ça Bortangar une porte…?”

Finissant un cuissot de volaille qu’il pouvait encore s’offrir avec les restes de sa paye de garde le grassouillet réagit.

“-Hmpch..Che un chigne!”

Gurbik acquiesça vivement. Les deux n’avait vraisemblablement plus rien à faire à Citemare il leur était impossible de rejoindre de nouveau les Protecteurs apres l’incident. Il leur parut alors évident que ce navire géant amarré au port était leur ticket de sortie vers la prochaine porte à garder...


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