Libraire

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Fiche du métier global
Pourcentage de collecte 0%
Pourcentage de manufacture 100%
Pourcentage de Roleplay brut 0%

Introduction au métier de Libraire

Le Papetier confectionne le papier, qu'il peut retravailler pour l'adapter à différentes utilisations. Il peut également s'occuper de la reliure afin de produire des ouvrages en tout genre. Ses produits sont variés et appellent à de nombreux corps de métiers différents : la canne à papier chez l’herboriste, le cuir chez le Chasseur et les poches d'encre chez le Pêcheur. Ses outils sont tout aussi divers, et requièrent aussi bien l'Artisan du bois que le Métallurgiste. Enfin, à côté de la confection de base, cet artisan peut proposer un panel d'outils et de supports plus professionnels et spécifiques.

Branches disponibles

Le libraire ne possède pas de branches au vu de sa qualité de Fonction. Le métier est acquis à 100%, saufs raisons RolePlay.

Objets productibles InGame et RolePlay

Les objets entre parenthèses sont les représentations possibles de l’objet de base. Cette liste est parfaitement exhaustive et il ne saurait en être autrement. Si vous piochez dans ladite liste, il vous faudra changer le nom de l’item avec un /item name.
  • Livre
  • Livre éditable (Nouvelle / Papier à lettre avec enveloppe / Carnet)
  • Gros livre éditable (Recueil / Encyclopédie / Roman / Dictionnaire)
  • Presse-papier
  • Plume (Plume à écrire)
  • Charbon de bois (Fusain)
  • Cuir (Couverture de livre / Enveloppe en cuir)
  • Papier (Papier à lettre / Vélin / Parchemin / Affiche / Papier à dessin)
  • Carte
  • Fusée en papier

Objets récoltables

Le libraire n’a accès à aucun objet de récolte.

Matériel nécessaire

Outils idéaux

Les objets entre parenthèses sont les représentations ingame des objets cités juste avant. S’il n’y a pas de nom entre parenthèse, c’est que l’objet est bien assez clair ainsi.
  • Cisailles / Pince (“Tongs”) : Pour couper la canne à papier et en extraire la fibre et découper le cuir.
  • Seau : Pour transporter l’eau dans les cuves.
  • Ciseaux (“Tongs”) : Pour découper le papier.
  • Redabre (Épée en bois) : Pour mélanger les fibres & la pâte, au fond de la cuve.
  • Tamis en bois ou en fer (Trappe en bois ou en fer) : La fibre de canne à papier se place dans le tamis pour être transportée. Adapté selon la taille du papier que l'on souhaite confectionner.
  • Feutres de laine (Tapis) : Pour séparer les feuilles lors du séchage.
  • Fil de reliure (Fil) : Pour relier un paquet de feuilles à sa couverture, afin de former un ouvrage.
  • Colle de farine ou d’os (Blé ou poudre d’os) : Colle servant notamment à coller les premières et dernières pages d'un ouvrage à sa couverture, parmi d'autres utilisations plus classiques.
  • Teintures : Pour appliquer une couleur au papier pendant le processus de confection. (1 objet de teinture par papier)
  • Aiguille : Pour percer les poches d'encre (les pointes de ciseaux fonctionnent aussi).

Installations

  • Cave ou pièce en sous-sol : Un endroit sec et renfermé pour préserver le papier en sèche et faciliter ce même processus.
  • Étagères : Pour ranger les livres & ouvrages confectionnés et les préserver de l'usure.
  • Plan de travail (établi) : Surface plane pour la découpe de canne et la reliure.
  • Cuve (chaudron ou seau en bois) : Remplie d'eau pour faire pourrir la fibre afin d'en extraire la pâte de papier.
  • Presse (Piston et levier) : Installation murale pour compresser les feuilles - encore pâteuses - entre elles ; afin de solidifier le papier.
  • Séchoir (trappe en bois) : Plaque en bois installée au plafond, à laquelle on suspend des fils en lin pour faire sécher le produit et le rendre utilisable. En prévoir plusieurs.

Règles, Qualité et Récoltes

  • Le libraire peut créer autant de matériel qu'il le souhaite tant qu'il respecte les durées de fabrication ci-dessous.
  • Le livre éditable, le gros livre éditable et le presse papier, ainsi que tous les objets roleplay qui leur sont rattachés ne nécessitent pas d'instrument pour écrire à côté, vu que lesdits instruments d’écritures sont fondus avec eux dans leur création.
  • L’objet canne à sucre correspond aussi à la canne à papier en jeu.
  • La carte doit être agrandie par le libraire. Un joueur ne peut pas prendre n'initiative d’agrandir sa propre carte en y ajoutant du papier, à moins qu'il s'agisse de papier spécifique pour les cartes.
  • La qualité d’un ouvrage dépend de trois choses : La qualité de la canne à papier, le temps consacré à la fabrication de l’objet et la qualité du matériel à disposition.
  • Nous n’autorisons pas les joueurs à arracher des pages de leurs livres et donc de demander des gives de papier.
  • Nous considérons qu'un livre éditable comporte environs 30 pages et un gros livre éditable comporte environs 100 pages. Dépassez ces chiffres entraînera la suppression pure et simple de votre ouvrage pour éviter les abus.

Comment ça se passe en jeu

Les craft du métier de libraire sont en principe très simples et les conditions de création très laxistes. Nous ne demandons aux papetiers que de respecter un à deux jours pour la fabrication de leur papier et autant pour la sèche. Il s’agit de laisser vos objets en suspens avant de former les objets complets à l’arrivé. N’hésitez donc pas à créer du papier en continue pour ne jamais en manquer !

Comment ça se passe en vrai

Ceci est la véritable façon de fabriquer du papier ou des ouvrages. Nous ne vous demandons pas un tel niveau de détail, mais plus vous vous rapprocherez de ce ces explications et plus vous pourrez considérer votre production de qualité.


Le Papier

1. La Découpe

Le processus de confection commence par l'étape de la découpe de canne à papier. Cette dernière s'obtient sous forme de ballots, auprès des Fermiers, et ne doit pas se confondre avec la canne à sucre (dont on extrait le sucre afin de réaliser certaines boissons et desserts). Il faut d'abord se munir d'une cisaille ou d'une fine pince, et entreprendre une découpe des tiges de canne à papier - une par une - afin d'en extraire la fibre. Cette étape doit être prise au sérieux et demande d'agir avec soin pour éviter qu'une poussière ou que quelconque autre élément s'introduise dans les fibres découpées, puisqu'elles vont constituer le point de départ de la confection de papier.

2. Le Raffinage

Une fois les fibres de canne à papier découpées, il sera question de les immerger dans une cuve remplie d'eau pendant deux jours. Notons qu'il est important de mélanger les fibres de la cuve - à l'aide d'un redabre en bois - toutes les six heures au moins. Durant ces deux jours, les fibres vont "pourrir" pour donner une sorte de substance épaisse et plutôt pâteuse qui servira à créer du papier par la suite. A la fin du raffinage, le papetier doit utiliser un tamis en bois ou en fer afin de sortir la pâte de la cuve pour solidifier la substance et pouvoir la manipuler.

Nota bene : si le papetier souhaite réaliser un papier de couleur, c'est à la moitié du raffinage - au bout d'une journée d'immersion - qu'il doit sortir la pâte de la cuve à l'aide d'un tamis pour le plonger dans une nouvelle cuve propre, où il introduira le colorant à même l'eau. Le raffinage se poursuivra ensuite dans cette nouvelle cuve jusqu'à la presse et durera un jour de plus que pour le papier classique.

3. La Presse

A l'aide du tamis, le papetier va déposer plusieurs couches horizontales de cette "pâte de papier" sur un plan de presse (de manière superposée), et prendra soin de placer un feutre de laine entre chacune de ces couches, afin que le feutre absorbe l'eau et que les feuilles ne se collent entre elles : il ne faut pas obtenir un bloc compact, mais bel et bien plusieurs feuilles. Un plan de presse est un emplacement dans l'atelier, constitué d'un établi par-dessus duquel est suspendu une presse murale, qui va presser les couches de pâtes entre elles pour les dégorger de leur eau et les rendre plus fines. Les presses peuvent être plus ou moins larges, et donc être plus ou moins productives. Elles fonctionnent par le biais d'un levier assez imposant et physique à manier. Cela demande plusieurs activations (trois à cinq fois pour une sortie de feuilles), et à la dernière activation, il est nécessaire de laisser la presse en position "activée" pendant deux jours.

4. La Sèche

Une fois l'étape de presse achevée, le papetier peut relever le levier pour "découcher" les feuilles de papier - à présent dégorgées d'eau - en les séparant du feutre de laine qui devra être jeté. Néanmoins, elles ne peuvent pas encore servir de support d'écriture, ni pour la confection d'ouvrages : il faut les faire sécher à l'aide d'une installation en bois que tout atelier de papetier doit compter, un "séchoir". Situé au plafond, cela permet de sécher le papier en le suspendant, à l'aide de fines cordes tirées. La sèche est le processus qui va déterminer la solidité du papier ainsi que son utilité : plus il dure longtemps, plus le papier va être rigide et résistant dans le temps (des affiches ou des plans d'architecte demanderont quatre à cinq jours de sèche, par exemple). Inversement, si la sèche est plus courte, le papier sera plus soyeux mais vulnérable aux intempéries et au transport (des feuilles simples ou des lettres prendront deux à trois jours pour sécher).

5. Le Travail du support

Le papetier doit donc adapter la durée de sèche à l'utilisation souhaitée ; il est donc nécessaire d'anticiper le travail du support avant la confection, afin de prévoir ses réserves et de ne manquer de rien. Lorsque le papier est détaché du séchoir, il sera simplement question de collage et de découpage afin de faire ce que l'on souhaite de son papier : des affiches plus ou moins grandes, des lettres...

6. La Conservation

Le papier - et il en va de même pour les parchemins / vélins - ne se conserve pas n'importe comment. Pour commencer, il est nécessaire de faire ses réserves de papier dans un atelier en sous-sol - afin de préserver le matériel d'une forte humidité et ainsi éviter les moisissures du papier. Néanmoins, conserver son papier relève d'un équilibre ambiant puisqu'un environnement trop sec et totalement dépourvu d'air risque de le dessécher, amenant à sa fragilisation sur le long terme (support rugueux qui ira jusqu'à se briser lors du contact avec la plume ou avec des coups de fusains trop francs). Faire des piles de son papier - triés et rangés selon l'utilisation et le format - peut être judicieux afin de s'y retrouver, des étagères peuvent également faciliter l'organisation. Il est déconseillé de de les conserver au fond de boîtes ou de coffre quelconque, au risque de rencontrer le problème de dessèchement évoqué plus haut.

7. La Vente

Le prix de vente sera à adapter selon les envies du papetier, mais surtout selon le type de papier vendu : plus le format est grand, le papier résistant dans le temps, l'usage précis et professionnel... plus le prix s'en fera ressentir, et inversement. Les papetiers moins scrupuleux préfèreront certainement occulter le fait que de simples papier à lettre ne résistent pas plus de trois ou quatre jours lorsque exposés à des intempéries - comme la pluie - et qu'une affiche placardée en plein vent risque de se décrocher facilement...

Les Ouvrages

1. La Reliure

La réalisation d'un ouvrage est une tâche qui nécessite davantage de dextérité et de précision : pour commencer, il faut réaliser un "bloc" de feuilles (cela sera le contenu de l'ouvrage, le relieur peut créer un livre vierge ou utiliser des pages sur lesquelles on a déjà écrit). Le bloc doit être compact et les pages parfaitement alignées : pour se faire, on peut utiliser des pinces à attacher sur la longueur et la largeur du paquet de feuilles. Ensuite, à l'aide d'une fine pince - ou de préférence, d'une lime - l'artisan viendra limer la tranche où la couverture sera déposée, afin d'y réaliser des entailles sur toute la longueur ; ces dernières ne doivent cependant pas être trop profondes, au risque de transpercer le papier. Une fois la tâche effectuée, il suffira de placer de fins fils de fer dans chaque entaille, et les faire déborder de chaque côté. Il ne reste qu'une chose à préparer avant d'attaquer la couverture : découper un bout de papier rigide et solide, qu'il faudra coller sur tout le long de la tranche encore fraîchement entaillée, afin de solidifier le tout et couvrir les fils.

2. La Couverture

Il faut, en amont, s'être procuré du cuir tanné, propre et en bon état. Le relieur peut user de la presse pour obtenir une surface parfaitement plane et sans pli, et se doit ensuite de découper la couverture en devenir pour qu'elle corresponde aux dimensions souhaitées. Ensuite, le relieur devra répartir de la colle de farine - ou d'os, se présentant comme une alternative envisageable - sur l'une des faces du cuir. Une fois la colle répartie, le relieur devra simplement coller le milieu de la couverture à la tranche, puis coller chaque côté en cuir à la première et quatrième de couverture respectivement. Une fois le travail réalisé, il est nécessaire de patienter une à deux journées avant d'utiliser l'ouvrage, le temps que la colle prenne.

Nota bene : Cette étape peut prendre plus ou moins de temps selon l'expérience du relieur, et selon la commande traitée : certaines couvertures peuvent être décorées et ornées de fioritures en tout genre : noms gravés en feuille d'or, application de couleur...

3. La Conservation

La conservation des ouvrages suit plus ou moins celle du papier et des autres produits du papetier / relieur : un environnement à l'abri d'une forte humidité et en sous-sol. Cela dit, la couverture en cuir permet de ralentir la fragilisation et le dessèchement des pages, il est donc tout à fait possible de placer les ouvrages dans des coffres ou dans un milieu plus sec. Un livre bien réalisé est fait pour durer dans le temps.

4. La Vente

Le prix de vente va fluctuer selon la qualité de la couverture, le nombre de pages, la solidité et le "prestige" de l'ouvrage. Un grimoire ou une encyclopédie, même vierge, vaudra parfois neuf à dix fois plus cher qu'un simple carnet ou journal. Les articles ouvragés permettent de contourner le problème de solidité des feuilles volantes, mais il va de soi que le prix s'en fait ressentir.