Lac Nenîdh

De Anskylvia
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Le Lac Nenîdh est au croisement de toutes les rivières du continent elfique. Tel le soleil de l’eau, ou les rivières en sont les rayons, on nomma ce lac “Là où se rejoignent les rivières.” Il s’agit d’un lieu très pur, où les Elfes se rassemblent pour certaines fêtes religieuses ou cérémonies très précises. On dit que les esprits s’y rejoignent également et qu’à certains moment de la journée, il est possible de les observer et de communiquer avec eux.


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Le Cenêndril : Miroir des Esprits

Le Lac Nenîdh a une particularité parmi tant d’autre : Il est si profond, que personne, ni même les Ondins ne sont parvenus, même aujourd’hui, à en toucher le fond. De nombreux magiciens ou créatures se sont lancés le défis d’atteindre les profondeurs de Nenîdh, mais les plus téméraires d’entre eux se sont contentés de disparaître à jamais dans ce mystère insondable. On raconte, dès lors, que le fond du lac serait en réalité l’un des passage physique vers l’au-delà, tel un portail ou un miroir aquatique : Le “Cenêndril”, et que c’est de là que passeraient les esprits pour venir communier avec les vivants.


Faunes, Flore et Limnades

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Les fleurs de Cenën, ou “Mellys’cën”, sont des plantes à bulbe aux couleurs roses, jaunes ou pourpres, qui ne poussent que dans cette région du monde, autour du lac Nenîdh. Ces végétaux particulièrement fragiles ne parviennent à s’épanouir qu’autour du lac ou la qualité de l’eau, l’environnement et la météo sont idéals à leur croissance et développement. Le lac accueille donc naturellement une grande concentration d’insectes butineurs, mais aussi d’oiseaux, de poissons et de reptiles.

Il n’existe pas d’espèces particulièrements dangereuses autour de Nenîdh, si ce n’est à certains temps de la journée où des esprits malveillants errent sur l’onde, attirés par les sentiments néfastes de certains animaux, plantes… ou, ce qui forme les monstres les plus dangereux : les Elfes et les Humains.

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Pour protéger les êtres intelligents de ses apparitions existent des Naïades, appelés “Limnades” pour celle qui gardent plus précisément les lacs. Créatures pacifistes, elles annoncent l’arrivée des esprits malfaisant de leur chant avant de se cacher dans l’onde. Il s’agit de créatures très anciennes, à la longévité plus grande encore que leurs amis les Elfes, couvertes d’écailles, de fougères, de lierres ou encore de lianes, poussant à même leur corps, à la beauté saisissante. Très mystérieuses, les Elfes ont tenté de les approcher bien qu’ils les tiennent surtout en respect, comme des esprits à part entiers. Il semblerait qu’elles prospèrent sous la même divinité que leurs voisins, parlent la même langue, mais demeurent en ces terres depuis bien avant les Uial’Alkar… ce qui fait d’eux des êtres de savoir indispensables.

Quelques Elfes influents les ont approchés et les ont étudiés au fil des siècles… mais il semble que même des êtres aussi puissants et anciens sont incapables de conserver leurs souvenirs aussi longtemps. La plupart ne se souviennent même plus de leur enfance et laisse une ombre indélébile sur le passé…




La Légende de Nadaras, la Change-Forme

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Après les nombreuses épreuves et tentatives pour découvrir le fond de Nêdidh, une aventure, connue de tous les Elfes, termina de sceller la croyance de l’existence du Miroir aux Esprits, au plus profond du lac.


Il est dit que deux Humains, un Homme et une Femme, à l’agilité hors du commun et à l’instinct de survie exceptionnel, parvinrent à vivre, caché de la vigilance des elfes, et ce pendant des années.

Ils avaient conscience, en premier lieu, de leur situation délicate, et ne chassaient que pour se nourrir. Loin pourtant de respecter les préceptes d’Erui’Min, ils ne tuaient pas par plaisir et c’est ainsi que la déesse les laissa errer dans son territoire, dans l’attente d’un retournement de situation. Elle savait la nature humaine instable et attendit l’erreur inévitable… le jour ou l’arrogance prit le dessus sur la sagesse : faiblesse immuable des Humains. Et ce jour arriva.

Les deux Humains, commencèrent à se lasser de la survie et du respect de ce qui les entouraient. La force coulait dans leur veine et il leur devenait insoutenable de la laisser de côté pour des questions d’éthiques, là ou le confort et l’opulence étaient à porté. Ils chassèrent de plus en plus, à l'excès et rencontrèrent un jour… un immense cerf aux défenses spectrales et aux yeux bleus comme les feu follets des rivages. D'abord stupéfaits, ils ne purent ensuite imaginer cette bête ailleurs que sur l’un des murs de leur riche maison. La traque dura des jours, des semaines… jusqu’à un lac mystérieux. Mais la course devenaient dangeureuse et le terrain tortueux. Un accident suivit la chasse et l’Homme fit une chute terrible, qui le fit plonger dans le lac. Sa Femme ne parvint à le retrouver, mais croisa à nouveau le cerf, qui sortait de l’eau, à bout de souffle, le regard humain et suppliant.

Ne trouvant de coupable que la pauvre bête, elle acheva cette dernière de plusieurs flèches… avant de se rendre compte qu’il ne s’agissait pas de leur proie, mais de son propre mari, qui avait changé de forme dans l’onde du lac.

Fière de sa leçon, Erui’Min descendit alors et rendit la vie à l’Homme à une seule condition : que la Femme se repentisse à jamais en traquant ceux de sa race qui se sont égarés dans les terres elfiques.

Aujourd’hui, on aperçoit parfois un cerf gigantesque, aux défenses spectrales et à l’oeil intelligent, bondir entre les racines, une belle femme assise sur son dos, aux traits presques trop humains pour une Elfe, et au nom de Nadaras, la Change-Forme.






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