Chronologie Sabranne

De Anskylvia
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-304 :

Guidés par quelques Hirvalis à travers le passage de la Ghoule, les premiers elfes mettent le pied dans ce qui sera bien des années plus tard la nation Sabranne quelques 1300 ans avant l’arrivée des premiers Hommes au sud de Kendall. Peu d’entre eux sont enclins à rester, dû au climat hostile et brûlant que constituent ces terres.

-290 :

Seule une poignée d’individus choisi de rester sur place dans l’espoir de dompter les terres arides sur lesquelles ils se trouvent, nourrissant l’espoir zélé de parvenir à y installer une cité pérenne en usant de magie pour tempérer le climat.

-280 :

Il ne faudra qu’une dizaine d’années pour que les fondations d’une première cité voient le jour. Loin d’être imposante, les elfes semblent s’être installés en bord de mer sur la côte ouest pour y fonder un village aux accents bien particuliers. La côte est aplanie pour permettre d’étendre la cité, l’eau bien souvent redirigée et assainie pour permettre de revitaliser la terre sèche. L’installation est rude, les travaux conséquents mais à force de persévérance et de magie, les premiers elfes arrivent à s’installer dans les fondations de ce qui sera bien des années plus tard : Haer’Dalis.

-260 :

Au départ une simple base établie par les elfes dans la région désertique, cette dernière se transforme bien vite en une véritable cité qui ne cesse de s’allonger sur la côte et près de l’eau pour répondre aux besoin d’une population certes lente à se reproduire mais qui voit irrémédiablement le nombre de ses individus augmenter, dû à la longévité prolongée dont ils jouissent. On assiste alors bien vite à la création de quartiers et places, d’autels et d’échoppes. On fait travailler les artisans et importer des matériaux nécessaires par de longues caravanes depuis le continent de l’est. L'essor d’Haer’Dalis est en marche.

-250 :

Lorsque les bonnes nouvelles quant à la situation de ceux restés dans les terres arides sabrannes parviennent aux oreilles pointues de leurs congénères, certains elfes décident de se joindre à eux pour renforcer la population là-bas et ainsi apporter leur concours à l’exploration et à l’établissement de nouvelles colonies. Un Hirval du nom d’Angerthas prendra notamment à charge l’un des plus gros corps expéditionnaires jamais envoyés par les elfes dans le désert. Réputé pour être passé maître dans l’art de manipuler les éléments naturels, Agerthas jouit aussi d’une réputation plus terne, considéré comme un individu avide de connaissance et du pouvoir qu’il peut en tirer. Il emmène alors avec lui tout un groupe d’expédition qui descendra au sud d’Haer’Dalis pour explorer le reste du continent.

-250 à -249 :

Le groupe d’exploration, constitué d’environ une cinquantaine d’individus, se rend donc au sud jusqu’à tomber sur la fourche formée par les bras du fleuve qui s’écoule jusqu’à l’océan au nord du continent. Ils décident alors de longer les rives du fleuve, en direction de l’ouest, jusqu’à remonter finalement au nord où ils tombent sur l’embouchure de ce dernier, où est située l’actuelle Neehska. L’endroit semble propice à l’installation d’une nouvelle cité ou au moins d’un camp avancé pour les explorations elfiques, proche de la mer, avec une arrivée d’eau douce permanente, permettant d’humidifier les terres alentours. Certains individus choisissent alors de s’établir sur place tandis qu’Angerthas exhorte plutôt le groupe à continuer leur progression, persuadé que le fleuve n’est que la partie visible de l’iceberg et que plus loin se trouvent des terres encore plus humides, au climat plus tempéré. C’est ainsi qu’une première moitié du premier corps expéditionnaire s’arrête ici alors que l’autre continue plus à l’est, guidée par Angerthas malgré l’inconnu qui se dresse devant eux les vivres qui commencent à se faire manquants.

-249 :

Fort de sa progression, l’Hirval accélère donc la cadence pour parvenir jusqu’au passage qui constitue aujourd’hui l’entrée vers les Terres Désolées, à l’extrême ouest du continent Sabran. Jusque là, on ne sait trop ce qui s’y passe ou ce que les elfes ont trouvé. Une période de flou de deux ans entoure toujours cette partie du récit et il semble impossible d’en savoir plus.

-247 :

Ce n’est que deux années plus tard qu’Angerthas refera surface au camp avancé de Neeshka, seul. Nul ne sait aujourd’hui ce qu’il est advenu du reste des elfes qui l’accompagnait ou bien ce qu’ils ont découvert là-bas. Refusant de révéler quoique ce soit, Angerthas ne parlera que de vents violents, qu’il nommera des Fulgurances, sans oser en dire plus. Face à ce manque d’explications, l’Hirval sera exilé dans le désert aride des Dents de Sabre, et on ne le reverra plus jamais. Son nom ne sombrera toutefois pas dans l’oublie et sera transmis durant bien des générations, résonnant encore aujourd’hui comme un avertissement pour ceux qui daignent s’aventurer mal préparé dans les terres hostiles du continent sabran.

-245 :

C’est à cette date que les premières fulgurances se font vraiment violentes et posent problèmes aux elfes installés là. Puissantes, fulgurantes, instoppables, elles ont vite fait de balayer l’entièreté des cités non protégées, progressant à une vitesse affolante et sans laisser de répit aux locaux. Incapables de lutter seuls face à une telle menace et pris de court par les changements qui interviennent sur eux, les elfes s’en remettent de nouveaux à leurs mages, les Hirvalis. Ces derniers vont alors mettre en marche l’un des plus gros projets elfiques qui ait jamais vu le jour sur les continents, dans le but de sauver les leurs et de contenir les fulgurances.

-244 à -238 :

Les Hirvalis font construire le mur de Valen, aujourd’hui appelé le Rempart. Le projet est titanesque, le mur haut mais il ne suffit pas seul à contenir la progression des fulgurances. Au coeur même des fondations du mur et seulement accessibles via un dédale souterrain ont été installés divers sceaux permettant de renforcer le mur et de lui fournir des défenses plus magiques face aux fulgurances qui viennent inlassablement le frapper. Aujourd’hui, les sceaux sont toujours entretenus mais d’une main plus novice, le savoir sur leur création perdu depuis bien longtemps. Ils tendent à s’effacer et les conserver semble relever de l’impossible, menaçant l’intégrité d’un Rempart qui doit déjà souvent être renforcé et rebâti par endroits.

-200 :

Le mur semble faire son effet durant une quarantaine d’années, avant que les fulgurances ne le malmènent à nouveau, jusqu’à le percer en bien des endroits. Loin des fulgurances actuelles, qui n’en sont en fait que résidus, celles de l’époque sont bien plus puissantes et violentes. Dans une dernière tentative, les Hirvalis tentent une dernière invocation pour renforcer leurs sceaux. L’explosion provoquée par le sort et les fulgurances qui entrent en contact avec est tel que le mur est presque entièrement balayé, les fulgurances se répandant sur l’entièreté du territoire sabran, consumant absolument toutes les âmes vivantes se trouvant sur leur chemin. C’est ainsi que les elfes disparaissent du territoire sans qu’aujourd’hui l’histoire soit même connue par ces derniers.

-180 :

Apparition des Lumedhels. Encore aujourd'hui, le mystère reste entier quant à la naissance de ces êtres, qui auraient été dotés d'enveloppes charnelles par leur Déesse : Quraych.

863 :

Arrivée des Hommes sur le continent de l’Est. Tandis qu’une période de coexistence pacifique se met en place au sein de ce qui sera la nation kendallienne, les lumedhels se montrent un peu plus réticents vis à vis des humains arrivés bien plus au sud et ayant débarqué sur la côte nord de la nation sabranne. Le premier contact est alors assez froid mais les deux peuples finissent par se tolérer et acceptent de vivre séparément, de nouveaux quartiers mis en place.

1000 :

Pursan Crypid monte sur le trône de la nation kendalienne. Une grande partie des elfes de l’est vont tenter de trouver refuge au sud dans la nation Sabranne. Des shéons suivent le mouvement, se ralliant aux elfes avec qui ils vont emprunter le Passage de la Ghoule. Les elfes auront énormément de mal à se faire au climat et aux coutumes locales, préférant alors se rendre plus au sud, guidés par certains des Lumedhels. On ne sait pas aujourd’hui ce qu’il est advenu de ces réfugiés, ni même où ils ont pu s’installer.

1100 :

Après trois cent ans de cohabitation pacifiques, les Lumedhels sont parvenus à enseigner aux Hommes leurs us et coutumes, les deux ethnies partagent désormais les mêmes croyances et les mêmes habitudes, unies sous la bannière de la nation Sabranne. Loin de la guerre et des répressions mises en place plus au nord par la lignée Crypid, les sabrans se concentrent sur le développement de leur propre nation et l’aménagement des différentes routes qui permettent encore aujourd’hui de relier les différentes cités de la nation.

1210 à 1218 :

Invoquant un droit de propriété sur les réfugiés sabrans, le Roy Ivan Crypid lance des expéditions sur les côtés désertiques. C’est un échec total, les armées de Kendall sont mises en déroutes ou capturées. Le traumatisme est total sur le continent de l’Est. L’armée tentera alors un nouveau passage en 1218 après avoir maintenu un blocus d’à peu près sept ans, s’essayant cette fois au passage de la Ghoule, qu’il tenteront d’emprunter pour se rendre sur les terres sabrannes. La tentative se soldera par un nouvel échec cuisant, les troupes se perdant dans le dédale brûlant de la passe, harcelées par les troupes sabrannes venus d’Haer’Dalis.

1215 :

Citemare achète de lourdes cargaisons d’esclaves et de prostituées à la Nation Sabranne pour repeupler sa cité qui souffre d’une violente épidémie. La totalité des arrivants Sabrans sont affranchis sur place. Bien que l’idée pour repeupler Citemare soit intéressante, elle met beaucoup de temps à se mettre en place. En effet, les anciens esclaves ont pour la plupart peu d’éducation et ne remplissent que les métiers de bas rang. La ville devient rapidement très pauvre et la sécurité de la ville est vite mise à rude l’épreuve.