Francisco Galvedio

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Fiche Personnage


  • Nom : Galvedio
  • Prénom : Francisco
  • Age : 26 ans
  • Corpulence : 1 mètre 75 pour 65 kilos
  • Lieu de naissance : Haut-Havre
  • Nation d'origine : Haurienne
  • Classe sociale : Homme-libre
  • Affiliation : Aucune
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Historique


Haut-Havre et le Mentor, 1393 à 1415

Francisco Galvedio a vécu jusqu'à ses vingt ans dans la cité du Haut-Havre. Élevé par un père trappeur et une mère lavandière, sa vie fût sereine et sans réels incidents. Il fût de plus éduqué par un proche de la famille, Luigi Fratelli, humble forgeron de son temps, à partir de ses dix ans. Le but de cette opération était que notre protagoniste se devait de travailler afin de convenir aux besoins de la famille : être lavandière n'était que peu reluisant et très mal payé, tandis que son père devenait de plus en plus vieux, plus réellement apte à chasser convenablement. Francisco devînt alors apprentis forgeron, Luigi ne voyait pas en notre sujet un futur forgeron, mais une main d'oeuvre gratuite et énergique. Bien évidemment il donnait de l'argent à la famille, celle-ci ne disant rien vis-à-vis de cela. Pendant ainsi cinq années, Francisco n'apprenait que très peu et servait uniquement de messager, de livreur pour les clients et Luigi. Cependant, notre protagoniste semblait comme apprendre sur le tas, écoutant et regardant avec joie son mentor, il arrivait même par moment à se faufiler pour contempler les œuvres. En ce temps, la vie y était relativement simple mais, non pas sans désagréments : faim et pauvreté étaient les maîtres de ces lieux. Notre protagoniste fût, en-dehors de son travail, un garçon des rues, préférant se perdre dans les rues de la ville. Il lui arrivait par moment à tenter de crocheter des petites serrures, par pur amusement. Cependant, cela n'allait jamais vraiment loin. Au grès des années, il devînt un jeune homme énergique voulant démontrer qu'il était lui aussi capable de travailler et de créer.

A partir de ses vingts ans, il fît comprendre son souhait à Luigi d'apprendre réellement l'art de forger et de créer de magnifiques ouvrages. Malgré la réticence de son maître, ce dernier accepta, ce disant qu'il avait peut-être en face de lui un successeur, après la fausse couche de sa femme. Il débuta son apprentissage par la fabrication des outils mais aussi passant par la verrerie, qui semblait être l'atout majeur de la forge de son mentor. Cependant, Francisco, lui, préférait créer des armes. Cela ne vient pas de nulle part. Plus jeune, Francisco regardait avec fascination les soldats et autres gardes en villes, avec leurs armes fines, droites et tranchantes, dans leurs armures imposantes. Il aimait s'imaginer des scènes de batailles dantesques. La fabrication d'armes semblait alors tout indiquer, il rêve qu'un jour quelqu'un puisse gagner une grande bataille en brandissant une de ses créations. De ce fait, Francisco apprit aussi la gravure, très simplifiée certes, avec néanmoins de grandes touches de précisions, de constantes améliorations et de remises en questions. Celle-ci allait lui permettre de pouvoir comme donner une certaine forme d'encouragement aux personnes tenant l'arme : chance, honneur, nom d'un proche et souvenir lointain, ces gravures ne seraient pas de simples mots, elles auraient un véritable sens, du moins pour la personne qui en demande et des objets de collections, pour les autres. Ainsi, il apprit les rudiments de la forge, mais aussi la discipline du travail. De plus, il put aussi comprendre mieux le fonctionnement des serrures, d'où son maigre talent de sabotage. En 1415, après la mort de ses parents à cause de la maladie, il préféra partir pour la grande cité de Hauroy, où il pourrait véritablement exercer son art. Il dit ainsi au revoir à son mentor, Luigi.


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Un Haurien parmi tant d'autres

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Francisco est en soit un homme honnête, parfois peut être dur avec lui-même voir son entourage. L'honneur est pour lui un élément capital pour les êtres de ce monde, car sans cela, ils ne seraient que réduits à l'état de sauvages sans réels scrupules, le combat perdant son sens, un royaume qui ne serait en fait basé que sur la force et l'argent, alors qu'avec l'honneur, c'est une culture, une force d'esprit et de sagesse qui forme les souverains. Il n'est guère partant pour salir la réputation de quelqu'un de ce fait, il préférera toujours tenter de régler une situation par un travail plus dur, ou bien plus tôt par un combat honorable. Effectivement, son apprentissage de la forge d'armes lui a aussi permis de comprendre le fonctionnement très primaire des armes. Luigi était un homme avec un passé relativement douteux, personne ne savait réellement ce qu'il avait fait auparavant. De ce fait, Francisco avait pu lui poser des questions vis-à-vis du poids, du fonctionnement, de l'utilisation même d'une arme donnée, de préférence la Masse d'arme. Il avait pu ainsi, par cet apprentissage très primaire par un homme ayant visiblement connu le combat d'une certaine façon, débuter un entrainement très basique. Pendant plusieurs cycles, il tentait de donner des coups dans le vide, tout ceci restant très maladroit. Il ne se met pas au même niveau qu'un gens d'arme, si ce n'est quelqu'un de plus expérimenté. Peut-être, se demandait-il, qu'un jour, cet aspect devrait être amélioré, en prenant des cours, par exemple. Cependant, cela était très optionnel, il préférait se concentrer corps et âmes sur son travail. Francisco est aussi un homme connaissant l'art de l'écriture et la lecture. Avant même de savoir graver, il faut savoir écrire, et de plus, il faut savoir lire ce que l'on écrit. Il prenait ainsi régulièrement des cours d'écriture et de lecture auprès d'un vieux mestre du temps de sa vie à Haut-Havre, il dépensait d'ailleurs une grande majorité de son argent au sein de ses cours sans en avertir sa famille.


Il se disait lui-aussi peut-être prêt à offrir un apprentissage très basique aux personnes désirant à la fois trouver un travail ou bien une opportunité, tout comme lui plus jeune. Il faisait ainsi attention aux mimiques, à la façon de parler et d'expliquer les choses de la part de Luigi. Son mentor était ainsi devenu une sorte de sujet vivant, dont l'étude révélerait potentiellement différents indices, ou indications, pour faire apprendre correctement son métier. Cependant, il n'est pas pour autant l'égal des plus grands forgerons, mais il se dit prêt à aider et contribuer à la naissance d'un nouveau forgeron.


Son métier était en somme pour lui un véritable art. Les définitions, les gravures, le temps investis... Tant d'éléments qui se devaient d'être perfectionnés. Luigi fût un homme, malgré ses airs hautains, de goûts. Il travaillait avec soin, justesse et dextérité sur chacune de ses créations, la fatigue n'étant que plus grande à la fin. Indirectement, et pour le bonheur de notre protagoniste, ce mentor faisait aussi apprendre à Francisco la justesse d'une gravure, la beauté d'une forme droite, ou bien même l'art de la création, de la transformation. Effectivement, son métier devînt plus qu'un simple gagne pain, il devînt une passion, un art comme dit auparavant, quelque chose qui ne serait jamais parfait, et qu'il faut de ce fait, continuellement, amélioré et embellir. De plus, il aimait aussi poser des questions aux artistes de rues, ou bien ceux de passages. Tous racontaient, avec un semblant de rêve, en quoi un art est éternel, en quoi une création n'est jamais parfaite et qu'il faut s'y donner à corps et âmes. Ainsi, Francisco s'efforçait à créer, à modifier, à sculpter, à embellir ses créations. Il n'était pas rare de le voir d'améliorer son trait de gravure sur des plaquettes en bois ou en fer trop faible pour utilisation. Il était même très commun de le voir demandant avec une certaine énergie des conseils, des exercices ou bien des petites leçons à ces fameux artistes de rues afin qu'il puisse améliorer son art. Cela posait par moment problème à son mentor. Malgré la beauté qui apparaissait progressivement dans ses créations, Francisco prenait beaucoup de temps à cela, son mentor perdant ainsi de l'argent par le manque de temps investis. Il fît très bien comprendre cela à son "élève", qui lâcha ainsi ses questions incessantes aux artistes de rues. C'est pour cela que son art est développé tout comme sa gravure, cependant, très faibles sont les chances qu'il puisse vraiment s'améliorer sans un nouveau mentor en art.


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Forger son avenir, 1415 à 1419

Avec les incidents en 1418 et 1419, il désirait rejoindre les rangs de l'armée, du moins comme aide de camps et forgeron. Cependant, sa proposition ne fût pas acceptée au vus du fait qu'il n'était qu'en soit qu'un jeune homme sans réels talents, plus perdu dans la vie qu'un forgeron de la ville, endurcis par la vie et désireux de protéger les intérêts de la cité. Francisco tomba relativement des nus suite à cela. Lui qui vivait pour ce genre d'instants, de combattre même sur-le-champs de bataille, que l'honneur devait être sauvegardée au dépit de sa propre vie, il se sentait déshonoré, salit. Il est vrai que pendant ces trois années, Francisco ne sentait que très peu intégrer à la vie de la grande ville. Bien évidemment, Haut-Havre n'était pas un petit bourg perdu au milieu de nul part, mais Hauroy représentait tout de même le symbole même du pouvoir, la capitale. Il restait de ce fait dans les plus bas quartiers, tentant de mener une vie honorable et sereine, sans grande réussite.

Il resta en ville jusqu'à l'âge de ses 26 ans, arrivé quatre ans auparavant. Il sortait de plus en plus tard afin de se perdre une nouvelle fois dans les rues. Il admirait avec sourire les banderoles volant au grès du vent, cette multitude de marchands et de citoyens, mais aussi ses soldats en armure, comme à son jeune âge. Ce monde était bien différent de celui dont il avait l'habitude. Mais au fond de lui, ses murs le mettaient mal à l'aise. Il se sentait encerclé, serré, immobilisé. Il se sentait tel un paria, un rejeté, un non-accepté. Il voulait voir plus, découvrir, se perdre, contempler, non pas demeurer ici, son rêve se devait d'être accompli. Perdu dans les rues la nuit et face à sa forge en journée pour travailler, il entendait plusieurs fois le nom de « GlacePorte ».

« Un marché je te le dis ! Cet endroit, j'irai pour sûr. »

Bien des gens en entendaient parler sans guère y prêter attention. Il se décida qu'il valait la peine d'y réfléchir encore et encore. Pendant son dernier mois en ville, il tenta d'amasser le plus d'argent que possible, afin de se permettre le voyage. La première étape allait être Citemare, cité inconnue pour lui. Pendant un mois, il paya le trajet jusqu'à la dite cité, qui n'avait pas en soit rien à envier à Hauroy, malgré tout, Francisco voyait bien que cette ville n'était pas aussi belle que son foyer, Haut-Havre ou bien même Hauroy. Là-bas, une semaine plus tard, le navire « La Corne d'Ébène » accosta. Face à lui, ce navire représentait la dernière marche, la dernière étape d'un changement radical dans sa vie. Allait-il vraiment tenter le tout pour le tout ? Il regarda une dernière fois le monde s'agitant derrière lui, ces visages gras et fatigué, de ces mendiants à terre suppliant pour un morceau de pain, de ce ton gris dans le ciel, se remémorant Hauroy et Haut-Havre. Ainsi après une grande inspiration, il mît le pied sur le navire, "La Corne d'Ébène" partant une heure plus tard, en direction de GlacePorte. Son objectif allait être compliqué et ardue, son rêve se devait de se réaliser : forger une arme qui résidera dans les annales de cette cité.